Prendre la structure de base de données, la diffuser à
toute personne intéressée pour qu'elle dispose des éléments
standards et faciliter ainsi le transfert d'informations aux coordinations
(voir modalités),
Lacher les 1400 kg d'observateurs dans la nature, soit petit à
petit, soit tous en même temps, dans tous les cas il est important
qu'ils restent frais au moins plusieurs années. Penser à
les renouveller s'ils flétrissent...
Leur faire parcourir chaque recoin de la région Rhône-Alpes
et qu'ils (et elles) notent scrupuleusement toutes les espèces
d'orthoptéroïdes qu'ils rencontreront sur leur chemin. Ils
devront respecter dans cette oeuvre le code de déontologie fourni
pour l'occasion,
Avant chaque fin d'année (novembre au plus tard), les observateurs
devront faire remonter (pas les blancs en neige !) le contenu de leur
base de données à la coordination départementale
correspondante, ou, s'ils préfèrent à la coord°
régionale. Plus le nombre d'observateurs -donc d'observations-
sera élevé, plus la sauce prendra vite ! et moins il y aura
de bulles d'air (ces fameux "trous de données" qui peuvent
apparaître sur certaines communes reculées et rarement visitées...),
Remuer régulièrement la préparation, en relançant
les observateurs pour intensifier les prospections, les informer de la
levée du nombre de données, et leur envoyer un bilan régulier
de leur contribution à la "sauce régionale"
Faire mijoter doucement pendant au moins 5 ans avant d'ouvrir la cocotte,
et éventuellement en sortir un "pré-Atlas", pour
encourager la poursuite de la récolte des observations,
Au bout d'une bonne dizaine d'années, la somme de données
doit être suffisamment importante pour envisager de démouler
l'Atlas cartographique des Orthoptères de Rhône-Alpes,
Pour réussir le démoulage, se faire assister d'un individu
bon cartographe, de quelques bons écrivains (pour les monographies),
et de relecteurs efficaces (pour traquer les grumeaux et autres fautes
d'orthographe). Solliciter également des partenaires scientifiques
et financiers autant que nécessaire pour assurer une présentation
rigoureuse et de bonne figure.
Ne pas oublier d'inclure au dernier moment suffisamment de photographies
des espèces contenues dans la préparation, pour agrémenter
la dégustation...
Enfin, à l'aide d'une bonne spatule à éditer les
atlas, faire publier le nombre d'exemplaires désiré, et
mettre en vente... à déguster sans modération...
Au travail !
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